Focus sur nos actions

La balsamine de l'Himalaya en Haute-Meuse: où en est-on?

Depuis les premières campagnes d’arrachage en 2011, le Contrat de rivière Haute-Meuse n’a cessé de multiplier ces efforts dans la lutte contre la balsamine de l’Himalaya. Le linéaire géré est passé de 30 à 220 km. D’un seul passage annuel, nous sommes aussi passés à deux puis à trois afin augmenter l’efficacité de la gestion et éradiquer cette plante invasive de nos cours d’eau. De nombreux étudiants et bénévoles sont venus prêter main forte à l’équipe du Contrat de rivière, ce qui représente des milliers d’heures de travail physique.

Aujourd’hui, nous sommes heureux de vous annoncer que ces mesures portent enfin leurs fruits et que certains cours d’eau peuvent obtenir l’appellation « balsamine-free » comme le Leignon, la Gelbressée, le Petit Bocq ou le ruisseau de Malvoisin par exemple. Cela signifie qu’aucun plant de balsamine de l’Himalaya n’a été retrouvé durant 3 années consécutives.

D’autres cours d’eau sont, eux, en phase de surveillance. Plus aucun plant de balsamine n’y a été observé en 2018 ou en 2019 mais la période de 3 ans, nécessaire afin de s’assurer que la banque de graines présente dans le sol soit épuisée, n’est pas encore terminée. Parmi ces cours d’eau, nous pouvons citer le Crupet, le ruisseau de Massembre, le Houyoux et le Flavion parmis d’autres.

Le travail se poursuit sur une majorité des cours d’eau où les populations sont en nette diminution. Les cartographies ci-dessous représentent l’état d’envahissement des différents bassins hydrographiques en 2013 et 2019.

Enfin, l’arrachage systématique avec étudiants a été entrepris sur la partie aval de l’Hermeton. Ce cours d’eau n’avait jusqu’alors été géré que dans le but de faire baisser les populations. L’Hermeton qui a ainsi pu être gérée sur un linéaire d’environ 3,5 km en partant de sa confluence avec la Meuse. Deux passages ont été réalisés par la cellule de Coordination du CRHM, épaulée par deux étudiants et des bénévoles.